Nasopharyngeal temperature probes: is South Africa’s current decontamination process adequate?

*Davids, R., and Cilliers, C.
Department of Anaesthesiology and Critical Care, Stellenbosch University, South Africa
*Correspondence to: ryand@sun.ac.za

Abstract
Background: The standard practice in many institutions incorporates nasopharyngeal probes for temperature monitoring in patients undergoing general anaesthesia. Current disinfection guidelines for these devices are not clear and they are poorly adhered to. In South Africa, these temperature probes are reused and subjected to unstandardized decontamination processes. This study sought to investigate nasopharyngeal temperature probes as possible source for cross-contamination, and assess the efficacy of current disinfection practices for these probes.

Methodology: This was an analytical double-blind randomized study of 4 different disinfection protocols for 48 nasopharyngeal temperature probes. The probes were randomized to disinfection protocols that included water wash, dry wipe, hibitane® and cidex® wash. After decontamination by the respective protocol, the probes were aseptically placed in nutrient broths, manually agitated and removed, and the broths were then inoculated onto blood agar plates. After 48 hours of aerobic culture incubation at 37oC, plates were examined for growth and bacteria identified using automated bioMérieux Vitek-2 microbial identification system. Chi square and logistic regression analyses were used to assess bacterial contamination rates of the disinfected probes, in order to infer the efficacy of the decontamination processes.

Results: Of the 48 nasopharyngeal temperature probes disinfected by the different protocols, 22 (45.8%) had bacterial contamination, with frequency of isolation for coagulase negative staphylococci (44%), Bacillus cereus (20%), Staphylococcus aureus (10%), Enterobacter cloaca (7%), Pseudomonas aeruginosa (4%), Pseudomonas fluorescens (3%), Acinetobacter baumannii (3%), amongst other bacterial species. Dry wipe, and water and soap methods, had statistically significant higher contamination rates of 83.3% and 66.7% than hibitane® and cidex®, with 25.0% and 8.3% respectively (X2=17.69, p<0.0001). The odds of contamination when water-wipe was used as a cleaning method was 6 times (OR=6.000; 95% CI=1.018-35.374, p=0.048) that of hibitane® method while the odds for dry-wipe was 15 times (OR=15.000, 95% CI=2.024-111.174, p=0.008). No statistically significant difference was observed in the contamination rates between cidex® and hibitane® disinfection methods (OR=0.273, 95% CI=0.024-3.093, p=0.294).

Conclusion: These data shows that nasopharyngeal temperature probes are possible source of cross-contamination and pathogen transmission due to inadequacy of the decontamination processes for these temperature probes.

Keywords: nasopharyngeal probe, cross-contamination, decontamination, hibitane®, cidex®, infection control

Received Sept 19, 2021; Revised Oct 25, 2021; Accepted Oct 29, 2021; Published online Jan 18, 2022

Copyright 2022 AJCEM Open Access. This article is licensed and distributed under the terms of the Creative Commons Attrition 4.0 International License <a rel=”license” href=”//creativecommons.org/licenses/by/4.0/”, which permits unrestricted use, distribution and reproduction in any medium, provided credit is given to the original author(s) and the source. Editor-in-Chief: Prof. S. S. Taiwo

Sondes de température nasopharyngées: le processus de décontamination actuel en Afrique du Sud est-il adéquat?
*Davids, R., et Cilliers, C.
Département d’anesthésiologie et de soins intensifs, Université de Stellenbosch, Afrique du Sud
*Correspondance à: ryand@sun.ac.za

Résumé:
Contexte: La pratique standard dans de nombreux établissements incorpore des sondes nasopharyngées pour la surveillance de la température chez les patients subissant une anesthésie générale. Les directives de désinfection actuelles pour ces appareils ne sont pas claires et elles sont mal respectées. En Afrique du Sud, ces sondes de température sont réutilisées et soumises à des procédés de décontamination non standardisés. Cette étude visait à étudier les sondes de température nasopharyngées comme source possible de contamination croisée et à évaluer l’efficacité des pratiques de désinfection actuelles pour ces sondes.

Méthodologie: Il s’agissait d’une étude analytique randomisée en double aveugle de 4 protocoles de désinfection différents pour 48 sondes de température nasopharyngées. Les sondes ont été randomisées dans des protocoles de désinfection comprenant un lavage à l’eau, un essuyage à sec, un lavage à l’hibitane® et au cidex®. Après décontamination par le protocole respectif, les sondes ont été placées de manière aseptique dans des bouillons nutritifs, agitées et retirées manuellement, et les bouillons ont ensuite été inoculés sur des plaques de gélose au sang. Après 48 heures d’incubation de culture aérobie à 37oC, les plaques ont été examinées pour la croissance et les bactéries identifiées à l’aide du système d’identification microbienne automatisé bioMérieux Vitek-2. Des analyses du chi carré et de régression logistique ont été utilisées pour évaluer les taux de contamination bactérienne des sondes désinfectées, afin de déduire l’efficacité des processus de décontamination.

Résultats: Sur les 48 sondes de température nasopharyngées désinfectées par les différents protocoles, 22 (45,8%) présentaient une contamination bactérienne, avec fréquence d’isolement pour les staphylocoques à coagulase négative (44%), Bacillus cereus (20%), Staphylococcus aureus (10%), Enterobacter cloaca (7%), Pseudomonas aeruginosa (4%), Pseudomonas fluorescens (3%), Acinetobacter baumannii (3%), parmi d’autres espèces bactériennes. Les méthodes d’essuyage sec et d’eau et de savon avaient des taux de contamination statistiquement plus élevés de 83,3 % et 66,7 % que l’hibitane® et le cidex®, avec respectivement 25,0% et 8,3% (X2=17,69, p<0,0001). Le risque de contamination lorsque l’essuyage à l’eau était utilisé comme méthode de nettoyage était 6 fois (OR=6,000; IC à 95%=1,018-35,374, p=0,048) celui de la méthode hibitane® tandis que le risque pour l’essuyage à sec était de 15 fois (OR=15,000, IC à 95%=2,024-111,174, p=0,008). Aucune différence statistiquement significative n’a été observée dans les taux de contamination entre les méthodes de désinfection cidex® et hibitane® (OR=0,273, IC à 95 %=0,024-3,093, p=0,294).

Conclusion: Ces données montrent que les sondes de température nasopharyngées sont une source possible de contamination croisée et de transmission d’agents pathogènes en raison de l’insuffisance des processus de décontamination de ces sondes de température.

Mots-clés: sonde nasopharyngée; contamination croisée; décontamination; hibitane®; cidex®; contrôle d’infection

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